31 octobre 2009

Ce soir 
C'est la fête !



Les créatures de la nuit s'invitent à notre table



Pour la célébration des territoires obscures


Dans la mythologie celtique irlandaise Samain, prononcé /ˈsɑːwɪn/, /ˈsaʊ.ɪn/, ou /ˈsaʊn/ (le mot s'écrit Samhain en Irlande, Samhuinn en Ecosse et Sauin sur l'île de Man), est la fête religieuse qui célèbre le début de la saison « sombre » de l’année celtique. Pour les Celtes, l’année était composée de deux saisons : une saison sombre et une saison claire. C’est une fête de transition - le passage d’une année à l'autre - et d’ouverture vers l’Autre Monde, celui des dieux. Elle est mentionnée dans de nombreux récits épiques irlandais car, de par sa définition, elle est propice aux évènements magiques et mythiques. Son importance chez les Celtes est incontestable, puisqu’on la retrouve en Gaule sous la mention Tri nox Samoni (les trois nuits de Samain), durant le mois de Samonios (approximativement le mois de novembre), sur le Calendrier de Coligny.





ouais, This is It :
paix et amour,
et ma main dans ta gueule.



30 octobre 2009

Une autre espèce de livres

Eva Evrard explore l'infime
Sa sensibilité dédiée à la délicatesse.
L'indicible sur papier couché
Prêt à se dissimuler dans un repli
Ou se révéler au creux d'une découpe.
Parcourir des pages immaculées
Appréhender d'innombrables mots
Tel un microcosme linguistique paré de dentelle.





A découvrir à la Galerie Käämer 12 à St Gilles jusqu'au 15 novembre



voilà je viens de finir un livre.
un pavé de 1300 pages.
je l'ai boulotté en 3 semaines
-goulûment-,
malgré une traduction un peu limite sur les bords.
(c'est le point noir au milieu de la face du bouquin.)



ni un roman,
ni un document,
(euh quoique...)
le livre traite directement de l'histoire de gary gilmore,
exécuté le 17 janvier 1977,
pour un double meurtre commis
""
en juillet 76.

petite figure criminelle américaine,
ayant passé au moins la moitié de sa vie en prison,
gary gilmore est surtout connu
pour avoir refusé de faire appel de sa condamnation à mort
et exigé son exécution.
depuis plus de 10 ans aux états-unis,
aucune mise à mort n'a eu lieu.
la peine de mort est tombée en désuétude...
et se dirige les bras ballants
et la queue -toute molle-
entre les jambes
vers les poubelles de l'Histoire..
en effet la france
le canada
l'espagne
-entre autres,
voient durant cette même période
une vague abolitionniste
déferler.
seulement, lui,
le petit gilmore,
relance la machine
là-bas aux usa
en pointant le doigt sur la contradiction
qu'il y a entre les condamnations à mort
et l'absence d'exécutions effectives.
(j'imagine qu'une condamnation à mort de l'époque
équivaut à une condamnation à perpétuité
sans possibilité de libération..)

garygilmore - newsweek.jpg

gilmore oblige également le monde
à mettre en perspective
son rapport aux médias,
à sa célébrité acquise par le crime,
paradoxale,
et qui fascine,
magnétise,
d'abord l'utah,
puis l'amérique,
enfin le monde entier.
De une des journaux en interviews,
en t-shirts,
de fil en aiguille,
l'histoire attire hollywood,
et on voit s'écharper dans le livre
journalistes, scénaristes, affairistes,
un rien charognards...
les petites haines, les coups bas,
toute l'hypocrisie des pantins du système
face au phénomène de cirque
qu'il sera devenu...
gilmore aura agit un peu comme révélateur
des paradoxes et autres contradictions du monde
juridique, médiatique,
d'une part,
un peu comme preuve vivante (mais plus pour longtemps)
de l'implacable inefficacité de la prison en matière de réinsertion
d'autre part.


mais bon.
le livre c'est pas que ça non plus.
c'est aussi l'histoire d'un big love
entre deux gros louzes
comme seule l'amérique en connaît.
gilmore tue après s'être fait larguer,
dans une sorte de rage froide...
c'est une passion folle qui unit gary et nicole,
faite de cul, de baston,
de rupture et de réconciliation,
et surtout de lettres,
lyriques, enflammées,
assez sublimes,
quand ils sont séparés,
l'un dans le couloir de la mort,
l'autre à l'asile.

« Rien dans mon expérience ne m’a préparé au genre d’amour sincère et sans réserve que tu m’as donné. J’ai tellement l’habitude des saloperies et de l’hostilité, de la duperie et de la mesquinerie, du mal et de la haine. Ça, c’est mon environnement naturel. C’est ce qui m’a formé. Je regarde le monde avec des yeux qui se méfient, qui doutent, qui craignent, qui haïssent, qui trichent, qui raillent, qui sont égoïstes et vains. Les choses inacceptables, je les considère comme naturelles et j’en suis même venu à les accepter comme telles. Je regarde cette horrible et abominable cellule et je sais que je suis à ma place dans un endroit aussi humide et sale car où devrais-je être ailleurs ? (…) Il me semble que je connaisse le mal plus intimement que je connais le bien, et ça n’est pas une bonne chose non plus. Je veux me venger, je veux régler des comptes, dans leur ensemble, que mes dettes soient payées (quel qu’en soit le prix !) pour n’avoir pas de tache, pas de raison d’éprouver des remords ni de la crainte. J’espère que ça ne fait pas mélo, mais j’aimerais me retrouver sous les yeux de Dieu. Savoir que je suis juste, droit et pur. Quand on est comme ça, on le sait. Et quand on ne l’est pas, on le sait aussi. Tout cela est en nous, en chacun de nous – mais je crois que j’ai fui ça et que quand j’ai essayé de m’en approcher, je m’y suis mal pris. Je me suis découragé, ça m’a ennuyé, j’ai été paresseux et finalement inacceptable. Mais qu’est-ce que je dois faire maintenant ? Je ne sais pas.
Me pendre ?

Ça fait des années que je pense à ça, il se peut que je le fasse. Espérer que l’Etat m’exécute ? C’est plus acceptable et plus facile que le suicide. Mais on n’a exécuté personne ici depuis 1963 (c’est à peu près la même année pour des exécutions légales où que ce soit). Qu’est-ce que je vais faire, pourrir en prison ? Devenir vieux et amer et finir par ruminer ça dans mon esprit jusqu’à penser que c’est moi qui me suis fait baiser, que je ne suis qu’une innocente victime des foutaises de la société ? Qu’est-ce que je vais faire ? Passer toute une vie en prison en recherchant le Dieu que j’ai envie de connaître depuis si longtemps ? Me remettre à la peinture ? Ecrire de la poésie ? (…) Qu’est-ce que je vais faire ? On a toujours le choix, n’est-ce pas ? »

(Lettre à Nicole, 3 août)



voilà donc un livre bien prenant,
dont l'issue est,
vous l'aurez deviné,
fatale.
pour l'anecdote,
les dernières paroles de gilmore,
assis et attaché sur la chaise rembourrée
prête à accueillir les balles qui vont lui pulvériser le coeur,
"let's do it!"
ont inspiré le slogan de la marque nike.
elle est pas belle la vie??



28 octobre 2009

Sortir les yeux de son trou... Pour aller où?

Le culte de la superficialité

On ne manque pas de superlatifs pour raconter son passage sur terre.
Son oeuvre ou l'art de la superficie mis en exergue à une habile supercherie.
Tel un superviseur avisé,
Il crée sa fabrique de superstars, une supérette underground.
Rêve de superproductions.
Manie l'art de la superposition sans représentations superflues ni discours superfétatoires.
Vendu en supermarché.
Grand admirateur délétère de la beauté et de la jeunesse.
Une intelligence supérieure à l'orée de la perversité.
Un supertanker de l'image imprimée et pelliculée.
Un consommateur de société superstitieux,
Et la vie glisse sur lui, superbe et détraquée.



"Si
vous voulez tout savoir sur Andy Warhol,
vous
n'avez qu'à regarder la surface de mes peintures, de mes films, de moi.
Me
voilà. Il n'y a rien en dessous."

27 octobre 2009




ici blogdepouffiasse.com

ben oui quoi,
le superficiel,
c'est ce qui fait surface.
mais pour pouvoir faire surface,
faut bien que ça vienne de quelque part.




la prochaine fois on sortira les yeux de notre trou.
« Je revendique mon côté nana,
car je crois en l’abyssale profondeur de la futilité » ...
Rédactrice en chef du magazine suisse Femina


Les deux font la paire!

26 octobre 2009

Oh my God!

Heu, je pense que quelqu'un doit se dévouer pour lui dire d'arrêter!...



Ou l'histoire d'une opération chirurgicale ratée.


Ses seins gonflent à vue d'oeil ou je rêve?

Mais que font ces bosses en ombre portée?

23 octobre 2009

"Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir."
Monsieur tout le monde



UNE PETITE GOUTTE D'ESPOIR QUI RAFRAÎCHIT
...

« Guidé par l’idée que la musique classique peut améliorer les vies des enfants du Venezuela, Jose Antonio Abreu a créé le réseau El Sistema qui a donné à des centaines de milliers de personnes les moyens de fuir la pauvreté. Ce résultat nous montre ce qu’il est possible de faire quand la musique devient un domaine partagé et, ainsi, une part de la vie quotidienne des gens .»



ce reportage sera diffusé le 26 octobre sur arte, et probablement toute la semaine suivante sur www.arte.tv

22 octobre 2009


give me back my youth!!!
-and a bag full of weed, please..-

Joyeux anniversaire Catherine!

Waaa, les Feux de l'Amour Catherine!

Ah oui, on s'en fout
Mais c'est juste pour faire plaisir à Betty!
Et nous pouvons boire un coup à sa santé ce soir :


21 octobre 2009

En parlant de détour poétique

Plus que 10 jours pour découvrir la nouvelle expo d'Elodie Antoine

20 octobre 2009



bonjour à tous!!!




aujourd'hui on brave le froid,
et on arpente la cité en prenant des détours poétiques...






19 octobre 2009



rien à voir.
du tout.






bientôt chez infiné.
j'adore.


ENCORE un
accident de la circulation

oups

BON LUNDI!!!
aCCiDeNT De La CiRCuLaTioN

ou comme un lundi

et la vie est un éternel recommencement

15 octobre 2009

Ne vous inquiétez pas
Papa sera toujours là



"L'EPAD? MAIS, PAPA, C'EST UN IPOD QUE JE VOULAIS!"



OFFRE D'EMPLOI N°...

«Président de l’EPGD – H/F» 
De : EPAD Recrutement 
Publiée le 09/10/2009 à 19:01:27 dans Bons plans 

A la tête du Conseil d’Administration de l’Etablissement, vous menez aux destinées du premier quartier d’affaires d’Europe, rassemblant 150 000 emplois et 200 000 habitants. 

Vous supervisez le processus d’appels d’offres truqués et de dessous de tables liés à l’extension de 300 000 m² SHON de l’offre en bureaux, en maintenant au mieux les relations avec les entreprises amies. 
Vous prendrez en charge l’absorption au 1er janvier 2010 de l’Etablissement Public d’Aménagement Seine-Arche, actuellement dirigé par de dangereux communistes amateurs de logements HLM et de mixité sociale. 
Vous disperserez toute critique concernant le déséquilibre induit par l’extension infinie de la Défense au détriment des autres pôles d’emploi d’Ile de France, en ne tenant aucun compte de la dégradation des conditions de desserte en transports en commun. 

Vous disposerez dans vos missions d’un budget confortable d’1,3 milliard d’euros par an fourni par l’Etat, sur lequel vous aurez toute latitude en ce qui concerne les postes budgétaires ‘notes de frais’ et ‘administration pléthorique et népotisme’ (également qualifiés d’”Ecuries d’Augias” par le Président actuel). Si les moyens mis à votre disposition ne suffisent pas, vous pourrez toujours vous retrouver en déficit de dizaines de millions d’euros comme vos illustres prédécesseurs. 

Votre profil : 
Diplômé du Baccalauréat, vous ne disposez d’aucune expérience professionnelle. 
Des notions élémentaires de Droit seraient bienvenues, même si vous redoublez sans arrêt la fac. 
Votre éthique personnelle correspond à la devise de l’EPGD : “Aux âmes bien nées, la valeur n’est pas une nécéssité”. 

Toutes nos offres sont ouvertes aux candidats handicapés et/ou issus de la diversité. On aime bien rigoler. 

Affectation : 13, place des Reflets -92 081 Paris La Défense 

Contact : asalom@epgd.fr



14 octobre 2009

13 octobre 2009

"J'aime mieux un vice commode qu'une fatigante vertu."
Molière





9 octobre 2009



Ruwen Ogien vs Marquis de Sade





"Je ne crois pas que la vocation de l'éthique ou la morale (je ne fais pas de différence entre les deux), soit de régenter nos pensées, nos désirs, nos manières de jouïr, nos fantasmes ou nos traits de caractères. Une telle extension du domaine de la morale, un tel "maximalisme" moral, risquerait de menacer des libertés individuelles comme celle de faire ce qu'on veut de sa vie du moment qu'on ne nuit pas à autrui et celle de penser. Dans un régime de morale maximale on pourrait juger "immorales" non seulement nos actions, mais aussi nos sentiments intimes. On pourrait vous reprocher non seulement ce que vous faites aux autres, mais aussi ce que vous vous faites délibérément à vous-même. Dans un tel monde, il serait parfaitement légitime de vous déclarer "immoral" parce que vous vous moquez d'être "parfait", vous fumez, vous consommez des drogues aussi répandues que l'alcool et le haschich, vous tombez malade au mauvais moment, vous regardez des films pornos, vous gâchez vos talents en préférant les jeux vidéo à la pratique du piano. Qui aimerait vivre dans un tel monde, où rien de ce qu'on est, pense ou ressent, aucune de nos activités fût-elle la plus solitaire, n'échappe au jugement moral?"






"on pourrait résumer  l'éthique minimale à ces trois principes :

1. neutralité à l'égard des conceptions du bien personnel, ou, indifférence morale par rapport à soi-même.
2. non-nuisance à autrui.
3. égale considération des revendications de chacun.

Ces principes me paraissent particulièrement adaptés aux sociétés démocratiques, laïques et pluralistes. Ils permettent d'éclairer de très nombreuses questions du débat public."






"Je cherche à débarrasser non seulement les systèmes politiques et juridiques mais aussi les systèmes moraux de ce qu'on appelle en histoire du droit les "crimes sans victimes". En droit, il y a trois sortes de crimes de ce genre.

1. Les conduites qui ne causent des dommages directs qu'à soi-même (comme la toxicomanie ou le suicide).
2. Les activités auxquelles nul n'a été contraint de participer et qui ne causent aucun dommage direct à des "tiers" (comme les jeux d'argent ou les relations sexuelles entre personnes consentantes de quelque nature qu'elle soient).
3. Les offenses à des entités abstraites ou symboliques (comme "Dieu", la  "patrie", les "signes de la religion", le "drapeau de la nation").

Dans tous ces cas, on peut en effet se demander "Où sont les victimes?", c'est à dire "Où sont les personnes physiques, concrètes, qui ont directement subi des dommages contre leur gré?".

À mon avis, il est possible d'étendre ces qualifications au domaine moral et de définir ainsi trois sortes de crimes moraux sans victimes :

1. Infractions aux supposés devoirs moraux envers soi-même comme ceux de ne pas se suicider ou de ne pas "gâcher" ses talents naturels.
2. Relations auxquelles on a donné son consentement mais qui sont néanmoins supposées "immorales" comme la vente et l'achat d'organes ou de services sexuels.
3. Atteintes à des entités abstraites ou symboliques comme la Nature humaine, l'Espèce humaine, l'Ordre Symbolique ou la Dignité humaine."





Ruwen Ogien 
est un philosophe français contemporain. directeur de recherche au CNRS, ses travaux portent notamment sur la philosophie morale, la philosophie des sciences sociales, et intensifient ses observations sur l'éthique.

8 octobre 2009



alors voilà,  


1)
 
un type riche et célèbre se tape une gamine qui n'en veut.  
on est en 77: 
l'année de "cet obscur objet du désir",
de "l'homme qui aimait les femmes" 
de "touche pas mon gazon"
et de "vous n'aurez pas l'alsace et la lorraine". 
la gamine a 13 ans. 
ah ben oui mais elle a aussi des poils, ses règles, des nichons, 
et déjà plus d'hymen.  
en plus elle est sexy, et s'y connait pas mal en dosage de médocs.
dur dur. 
bon.  
le gars bien mature a passé la quarantaine.  
pourtant il oublie de prendre ses responsabilités à un moment.
juste le temps de prendre son pied. 
il aurait pu songer à la conséquence de ses actes à la place,  
et se dire que c'est pas parce que sa femme 
s'est faite trucider la gueule 
par une bandes de psychopathes notoires  
qu'il a le droit de s'en branler comme ça. 
non mais oh.  
bref.  
le mec en fait pas une maladie,  
après tout il est dans son rôle de gars qui a son petit pouvoir  
et puis la meufounette qui n'en veut,  
si elle connaît pas son rôle de meuf qui n'en veut, 
elle a qu'à n'en vouloir moins..  
là dessus le mec riche, 
bien que prêt à assumer son acte  
-dans une certaine mesure, hein, faut pas pousser mémé...-  
faire amende honorable quoi, 
se rend soudain compte qu'on lui en veut grave,  
alors il se fait la malle.  
ouh le vilain!  


2)
 
un pédé frustré plus tout à fait dans la fleur de l'âge  
(pas bon ça pour un pédé)  
se tape des putes à bangkok.  
trop content d'avoir tiré des coups,  
il évoque les meilleurs de ses pires souvenirs et l'inverse  
dans un livre dont il fait la promo à télé, 
et dont le titre promet bien des anecdotes croustillantes 
(les meilleures, loin s'en faut!).  
le vieux pédé est riche et célèbre,  
-comme le gars qui s'est tapé une meuf qui n'en veut (oui mais non en fait)
mais dans une moindre mesure..  
et aussi tiens, 
il est ministre de la culture  
(ça fait bien ça sur un cévé) 
d'un petit pays nostalgique de son heure de gloire passée. 
bon.  


3)
et moi dans tout ça?
 
et bien moi je m'astique le manche comme un vieux malade. 
quand je dis le manche, 
je pense bien sûr à mon cervelet aigri et courroussé, 
qui s'émoustille dans des controverses à la con 
-pardonnez mon anglais- 
en y trouvant une panacée de jouissance pure 
telle qu'ont pu en connaître nos amis polanski et mitterrand.