30 avril 2013

26 avril 2013

Petitessuggestionsdelecturepourleweekendtoutpourriquis'annonce



 












Ces histoires de vie racontées avec talent que je suis consciensieusement.
Que je me sens orpheline quand ils font une pause...

Bon week-end



23 avril 2013

Découverte du jour











Je vais m'acheter un nouveau carnet
Merci Billy
Merci Cling pour le lien !


10 avril 2013

Vide




Quand le besoin de se remplir retentit
Pour combler un manque indéfinissable


6 avril 2013

Yoko ono's 1996 cleaning piece still pretty relevant in 2013




5 avril 2013

message à l'attention de ceux pour qui il n'est pas encore trop tard:
N'oubliez jamais la capote!









Jérôme Cahuzac
oui, bon.
hein.


Pierre Haski en parle (plutôt bien) sur Rue89

"L’affaire Cahuzac provoque des débats passionnés. Ce jeudi matin, au cours de la conférence de rédaction de Rue89, j’en ai provoqué un en faisant part d’un malaise et d’une interrogation.
Je me demandais, comme beaucoup de gens que je connais de sensibilité de gauche, comment un homme comme Jérôme Cahuzac, avec tout ce que l’on sait de lui aujourd’hui, avait pu se hisser si haut au sein du Parti socialiste et du gouvernement issu de l’alternance.
En particulier, je faisais référence à l’article du Monde, mercredi, sur les amitiés de l’ancien ministre dans la mouvance d’anciens du GUD, l’un des groupuscules les plus repoussants et violents à l’extrême droite, aujourd’hui largement recyclé chez Marine Le Pen.
Des amitiés certes nouées par l’intermédiaire de la famille de son ex-femme, mais qui, selon l’article, se sont transformées en véritables liens amicaux au point de se lancer dans la boxe ou le vélo pour coller à la petite bande.
C’est dans ce cercle que se trouve, selon Le Monde, Philippe Peninque, l’homme qui a ouvert le compte de Jérôme Cahuzac à UBS en 1992, et qui est aujourd’hui conseiller proche de Marine Le Pen.

Incongruité culturelle

Je me demandais, au cours de notre réunion, comment on passait d’amitiés avec d’anciennes petites frappes du GUD à ministre socialiste, y voyant une incongruité culturelle qui me semblait choquante ; un parcours sans doute révélateur de l’opportunisme carriériste d’individus qui se retrouvent au PS comme ils auraient pu faire carrière à droite, du moment qu’ils y trouvent la perspective d’une ascension vers le pouvoir.
A ma grande surprise, sur ce lien entre des amitiés droitières et une carrière politique à gauche, je me suis fait traiter de « sectaire » par certains membres de la rédaction de Rue89, qui ne partageaient pas mon regard suspicieux, voire inquisiteur.

Une question de générations ?

La conclusion de la discussion fut de la livrer aux riverains pour élargir ce débat post-Cahuzac...
Est-ce un signe du fossé générationnel entre une époque marquée par Mai 68 et une époque plus idéologique, et les générations suivantes, moins clivées, moins marquées par une logique de confrontation ?
Ou est-ce plutôt le signe de l’évolution de la sphère politique, qui a glissé d’engagements militants à un choix de carrière, au risque d’y perdre une partie de son âme ?

Le formatage des élites

Ce carriérisme croissant a bouleversé la sociologie du recrutement du personnel politique, poussant au formatage par le biais des études et de l’origine. Les bancs de l’Assemblée nationale sont le reflet de ce formatage des élites, aux dépens de la diversité sociale et d’origine.
Cette évolution sociologique a également pour corollaire de brouiller les pistes sur le rapport à l’argent. Ça ne date certes pas d’aujourd’hui : l’ère Mitterrand a assurément ouvert les vannes et décomplexé les socialistes par rapport à l’argent, avec son cortège d’« affaires » et de manquements éthiques.
Le révélateur de l’affaire Cahuzac, c’est celui d’une époque, et d’un milieu social, qui considèrent par exemple que l’évasion fiscale – « optimisation fiscale » dans la novlangue de la finance – est un sport national et pas un crime, et que posséder un compte offshore, en Suisse ou aux îles Caïman, est un signe de bonne gestion et pas une participation à la folie financière au cœur de la crise actuelle.

Oligarchie ?

Pour que l’opinion ne tombe pas dans un détestable « tous pourris », les partis politiques, au premier rang desquels le PS qui a porté les espoirs d’une majorité de Français en mai-juin 2012 pour les ruiner en si peu de temps, doivent se demander comment ils en sont arrivés là.
Et se demander s’ils n’ont pas fermé les yeux de manière complice, voire coupable, sur des profils qui, derrière une compétence technocratique au demeurant discutable, sont porteurs de valeurs aux antipodes de celles qu’ils sont censés défendre dans leur fonction publique et élective.
Si Jérôme Cahuzac n’était que le mouton noir d’un corps social par ailleurs vertueux, l’affaire serait vite oubliée. Mais si, au contraire, il était le symbole d’une dérive plus grave, plus fondamentale, d’une partie de la classe politique vers des comportements qu’il faut bien appeler oligarchiques, le mal serait bien plus profond.
C’est ce malaise que n’arrivent pas à dissiper les dénégations au sommet, les explications outragées, les prises de distance hâtives avec l’objet du scandale. Chacun, sans doute, vit cette affaire Cahuzac à sa manière, et c’est ce malaise-là que j’ai tenté d’exprimer."
point de vue intéressant. je trouve