15 janvier 2010

VU A LA TV !

Inglorious Basterds by Quentin Tarantino



Ouverture :
Ambiance western hybride
Une introduction comme un conte de fée foutu d'avance
La musique décalée supplante le décor
Le ton est donné
Et là j'ai eu peur.

Je connais les précédents films du réalisateur
Je sais que je peux avoir une relative confiance
Mais la seconde guerre mondiale comme la première
On ne l'aborde pas comme çà, du moins en Europe.

La guerre c'est sérieux
Robert Altmann avec M.A.S.H. a tourné un Viet-Nam burlesque
Mais cette guerre là c'est du lourd
La désinvolture n'a pas sa place
Particulièrement de la part d'un réalisateur américain.



J'entre alors dans l'histoire et me voilà rassurée
Il a bien fait çà
Un très grand merci Quentin pour le respect des langues
Un thème important dans le déroulement du film
Je ne suis pas une linguiste zélée
Mais qu'il est agaçant de suivre toutes ces nationalités qui parlent yankee
Et le comble lorsqu'on leur greffe un accent local !

Nous voilà donc avec une belle palette d'acteurs
Américains, français, allemands, autrichiens et polyglottes
Ils sont tous justes
Avec une mention spéciale pour Christophe Waltz et Denis Ménochet
Ouvrant ce bal macabre par une scène de torture psychologique édifiante




Un autre thème important toujours présent dans ses réalisations :
Le cinéma
Ce gars là, c'est un véritable amoureux du 7ème art
Et il nous le rend bien
Cette fois il évoque l'outil de propagande
Et son illustre Herr Doktor Produktor
Par la même, il rend hommage à Georg Wihelm Pabst.



Vient le dénouement et son cortège caricatural un brin forcé selon moi
Le fantasme réalisé d'assassiner le Fürher
Des vrais faux héros qui meurent
Des anti-héros qui survivent
Et une morale :
La guerre c'est sûr
C'est pas la gloire
Et on est tous des bâtards.




+++

Joseph Goebbels n'avait pas besoin de traductrice. Il parlait couramment le français.

Dans certains pays (comme en France ou en Allemagne), la croix gammée apparaissant sur l'affiche du film a été supprimée.
Cela est dû à des lois interdisant d'afficher une croix gammée autrement qu'à des fins de représentation historique.


Madame Ada Mimieux, interprétée par Maggie Cheung

Femme d'une grande beauté, elle est la propriétaire d'un cinéma parisien.
Pour la présentation du film au Festival de Cannes 2009,
Tarantino a coupé les scènes où apparaissait Maggie Cheung,
car il ne voulait pas « vexer » la présidente du jury Isabelle Huppert,
qui avait auditionné sans succès pour le rôle.
Pour sa sortie en salles, le film n'a cependant pas été remonté,
Maggie Cheung n'apparaît pas dans le film.


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