mon taux de colère stérile

Je ne suis pas une lumière mais
Le glas sonne-t-il sur nos bonnes vieilles ampoules?

A la fin du XIXe siècle, Thomas Edison se fiance avec la fée électricité
De cette union étincelante naît l'Ampoule à Incandescence.

Elle mène une brillante carrière et nous illumine de son aura
Jusqu'à l'aube du XXIe siècle.
Elle disparaît peu à peu du feu des projecteurs
Terrassée par un mal incurable :
ENERGIVORE d'après les médecins.
C'est sans espoir

Dès lors, la scène domestique s'enflamme pour une jeune conquérante
Rayonnante de santé :
La Lampe Basse Consommation
Elle réduit les factures et fait le bonheur des ménages.
Ces détracteurs la trouvent peu chaleureuse mais qu'importe
Elle est éblouissante.

Mais ce succès sera-t-il pérenne?
Probablement pas.
Déjà quelques signes de faiblesse assombrissent son brillant avenir.
Elle pollue plus que son aïeule
Et le mercure présent dans sa tubulure pose question.

L'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie)
nous rassure :
"Elle ne contient que 0,005% de mercure
mélangé au gaz inerte contenu dans le tube."
D'accord, mais que dire des 23 millions d'ampoules vendues par an?
Et le plus grave est-il à venir?
Notre nouvelle égérie ne serait-elle que poudre aux yeux?





Nos institutions ont décidé à court terme de supprimer
la fabrication et la vente des Ampoules à Incandescence.
La bonne nouvelle
C'est que nous n'auront plus le choix.
Ou si...
La bougie!