Petite réflexion du jour
Suite à des lectures et discussions concernant les Femen
Qu’est-ce que le féminisme ?
Selon une définition, c’est une attitude
politique, philosophique et sociale fondée sur l'égalité des sexes.
Le
féminisme a pour objectifs la défense des intérêts des femmes,
l'amélioration et l'extension de leurs droits,
la fin de l'oppression et des discriminations dont elles sont victimes au quotidien.
l'amélioration et l'extension de leurs droits,
la fin de l'oppression et des discriminations dont elles sont victimes au quotidien.
La pensée féministe cherche, en
particulier, l'amélioration du statut des femmes
dans les sociétés ayant une
tradition bâtie sur l'inégalité des
sexes.
L’émancipation.
Les religions sont, en grande partie,
responsables de ce joug
car les religions sont contrôlées par des hommes influents.
Il en fut autrement dans certaines civilisations.
car les religions sont contrôlées par des hommes influents.
Il en fut autrement dans certaines civilisations.
La reconnaissance des femmes non pas comme
l’égale de l’homme
mais comme des individus à part entière, autonomes, doués de raison
qui puissent profiter des même droits
en matière de liberté d’expression, de choix, d’indépendance etc.
mais comme des individus à part entière, autonomes, doués de raison
qui puissent profiter des même droits
en matière de liberté d’expression, de choix, d’indépendance etc.
Un des droits fondamentaux gagné par nos aînées
est de disposer de son propre corps.
D’en jouir, d’en contrôler la fonction, d’en
choisir l’apparence, de le revendiquer etc.
Quelle féministe suis-je ?
Ni militante, ni activiste mais attentive.
Je me pose des questions.
Je fais partie des générations nées dans un
contexte social
où bien des combats en matière de droit ont été
« acquis ».
Je suis née après les années 60
J’ai été
élevée dans un contexte familial ou l’égalité était une évidence,
où ma mère
n’a jamais été confinée à la sphère privée.
Le contexte et l’expérience individuelle
exercent une grande influence sur le choix de ses combats.
La fille qui devient
femme se détermine aussi par sa mère,
elle-même déterminée par sa mère,
elle-même
déterminée par sa mère
etc.
On suit les traces ou on se rebelle…
J’ai fait des études, je travaille, j’ai un
compte en banque, je vote, j’utilise un contraceptif,
je n’ai jamais associé
les violences subies à ma condition féminine.
Me suis-je endormie ?
Je sais que bien des inégalités persistent.
Jamais rien n’est définitivement « acquis ».
De nombreuses femmes souffrent toujours ici
et ailleurs d’être née avec un sexe de fille.
L’histoire collective des femmes est reliée
à l’intime.
Cette chose mystérieuse cachée à l’intérieur de nous.
Mon combat à moi c’est de
trouver-rencontrer-acceuillir et accepter mon corps de femme.
C’est pas encore gagné.
Je ne me retrouve pas dans les mouvements
féministes actuels mais c’est essentiel qu’ils existent.
Si on n’adhère pas
à la forme, comprenons le fond.
Qu’elles soient suffragettes, MLF, Ni putes-Ni
soumises ou Femen,
elles nous disent que les femmes ne sont pas que des
victimes
ou des corps décérébrés au service du mâle dominant.
Elles nous disent que le combat continu…
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