Once Upon a Time
29 avril 2012
25 avril 2012
24 avril 2012
23 avril 2012
20 avril 2012
18 avril 2012
Léon
Aujourd'hui, tu aurais eu 100 ans
Je t'ai trop peu connu ; un fossé générationnel nous séparait
Aujourd'hui le désir d'en apprendre se réveille
Recoller les morceaux de ta vie et mieux comprendre la nôtre
Farceur, tu es né le jour de la Saint-Parfait
Provocateur, tu es mort le jour de la fête des pères
Dans un milieu rural et très modeste tu as grandi
Le père qui t'a élevé n'était probablement pas ton géniteur
Ta mère qui ne voulait pas d'enfant n'a pu te donner l'attention et l'affection dont tu avais besoin
Une autre époque, d'autres usages
Tu quittes le foyer à l'aube de ta jeunesse
Vers un port d'un bout du monde
A Brest tu poses ton sac et deviens mousse
Les marins ont leur bal
J'imagine alors l'excitation des jeunes filles
Tu as fière allure dans ton uniforme
Et tu fais chavirer le coeur d'Yvonne
Elle a 16 ans à peine lors de vos noces
De Brest même, comme toi enfant unique
Vous ne le savez pas encore
Mais ne vous quitterez qu'à ta mort
Ton culot te fait débarquer manu-militari
Une histoire de caisse de whiskey volée dans la cabine de ton capitaine
Ta carrière militaire sabordée
Vous prenez la route vers les bords de Loire
Tu deviens ouvrier dans la chaleur des forges
Pierre et Yvette font leur entrée sur la scène de vos vies
Tu fais construire votre maison
La vie semble paisible et pleine de perspectives jusqu'en 1940
Mobilisé et fait prisonnier dans une forêt alsacienne
Tu passes 5 ans en captivité dans l'autre camp
Pendant 5 ans tu développes ta propre résistance
Pendant 5 ans Yvonne t'attend
Ton audace a failli te coûter la vie plusieurs fois
Mais tu nous as rapporté des histoires qui sont devenues légendes familiales
Un cadeau précieux que j'espère raconter un jour en images
L'après-guerre ; reconstruire et réapprendre à vivre
A partir de là, les informations et les repères me manquent
En vrac :
Jean-Paul et Marylène naissent à leur tour
Vous vous arrimez non loin dans un autre port
Dans l'estuaire à la croisée des mondes
Travailles-tu toujours à la forge?
Plus tard, avec Yvonne et les enfants
Vous reprenez la route
Encore un port, un peu plus au nord
A Saint-Malo, la cité des corsaires, tu t'installes pignon sur rue
Parmi les vélos, les Peugeot et les cyclos
Yvon embraye un jour de juillet
Sept ans plus tard, Philippe, le petit dernier pas prévu
Mon père
44 ans au compteur, 6 enfants dont certains ont déjà convolé
La vie se déroule tel un moteur bien rodé
Un nouveau déménagement
De retour à Saint-Nazaire
Un magasin, un atelier, des Vespa et des Ciao
Et ce jusqu'à la fin de ta vie de travailleur
Une retraite plus ou moins paisible entre Mautauban et Guérande
Tu es parti non sans souffrance à 84 ans
Je garde un souvenir de toi à la fois facétieux, blagueur, taciturne et secret mais qui en imposait
Papy que j'ai trop peu connu
Aujourd'hui, tu aurais eu 100 ans
Je t'ai trop peu connu ; un fossé générationnel nous séparait
Aujourd'hui le désir d'en apprendre se réveille
Recoller les morceaux de ta vie et mieux comprendre la nôtre
Farceur, tu es né le jour de la Saint-Parfait
Provocateur, tu es mort le jour de la fête des pères
Dans un milieu rural et très modeste tu as grandi
Le père qui t'a élevé n'était probablement pas ton géniteur
Ta mère qui ne voulait pas d'enfant n'a pu te donner l'attention et l'affection dont tu avais besoin
Une autre époque, d'autres usages
Tu quittes le foyer à l'aube de ta jeunesse
Vers un port d'un bout du monde
A Brest tu poses ton sac et deviens mousse
Les marins ont leur bal
J'imagine alors l'excitation des jeunes filles
Tu as fière allure dans ton uniforme
Et tu fais chavirer le coeur d'Yvonne
Elle a 16 ans à peine lors de vos noces
De Brest même, comme toi enfant unique
Vous ne le savez pas encore
Mais ne vous quitterez qu'à ta mort
Ton culot te fait débarquer manu-militari
Une histoire de caisse de whiskey volée dans la cabine de ton capitaine
Ta carrière militaire sabordée
Vous prenez la route vers les bords de Loire
Tu deviens ouvrier dans la chaleur des forges
Pierre et Yvette font leur entrée sur la scène de vos vies
Tu fais construire votre maison
La vie semble paisible et pleine de perspectives jusqu'en 1940
Mobilisé et fait prisonnier dans une forêt alsacienne
Tu passes 5 ans en captivité dans l'autre camp
Pendant 5 ans tu développes ta propre résistance
Pendant 5 ans Yvonne t'attend
Ton audace a failli te coûter la vie plusieurs fois
Mais tu nous as rapporté des histoires qui sont devenues légendes familiales
Un cadeau précieux que j'espère raconter un jour en images
L'après-guerre ; reconstruire et réapprendre à vivre
A partir de là, les informations et les repères me manquent
En vrac :
Jean-Paul et Marylène naissent à leur tour
Vous vous arrimez non loin dans un autre port
Dans l'estuaire à la croisée des mondes
Travailles-tu toujours à la forge?
Plus tard, avec Yvonne et les enfants
Vous reprenez la route
Encore un port, un peu plus au nord
A Saint-Malo, la cité des corsaires, tu t'installes pignon sur rue
Parmi les vélos, les Peugeot et les cyclos
Yvon embraye un jour de juillet
Sept ans plus tard, Philippe, le petit dernier pas prévu
Mon père
44 ans au compteur, 6 enfants dont certains ont déjà convolé
La vie se déroule tel un moteur bien rodé
Un nouveau déménagement
De retour à Saint-Nazaire
Un magasin, un atelier, des Vespa et des Ciao
Et ce jusqu'à la fin de ta vie de travailleur
Une retraite plus ou moins paisible entre Mautauban et Guérande
Tu es parti non sans souffrance à 84 ans
Je garde un souvenir de toi à la fois facétieux, blagueur, taciturne et secret mais qui en imposait
Papy que j'ai trop peu connu
17 avril 2012
"J’ai envie de danser, rire, manger des gâteaux roses, et des jaunes,
et boire un petit vin sec…
Chagrins, chagrins. Joie, joie. Tissés ensemble."
et boire un petit vin sec…
Chagrins, chagrins. Joie, joie. Tissés ensemble."
VIRGINIA WOOLF
16 avril 2012
12 avril 2012
And What About Miss Tilly ?
Il y a 10 jours
Il y a une semaine à peine
Hier après-midi
Et quelques heures plus tard
Pendant ce temps
11 avril 2012
8 avril 2012
6 avril 2012
5 avril 2012
Effets Secondaires
Je ris comme une perdue
Mais je me pisse dessus
J'éternue
Et je me pisse dessus
Ma démarche s'accentue
Et j'ai mal aux os du cul
...
3 avril 2012
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